Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'espace européen du bief

L'espace européen du bief
Publicité
L'espace européen du bief
Derniers commentaires
Archives
18 septembre 2006

Les 24 h doublé du championnat Europe des voitures à pédalier.

Les 24 h doublé du championnat Europe des voitures à pédalier.

Le 19 août 2006 avait lieu à Saint-Etienne-de-chigny un village non loin de Tours dans l’Indre-et-Loire les 24 heures des voitures a pédalier.

Cette année, en plus des 24 h, tombait en même temps l’épreuve du championnat d’Europe et finalement deux courses se disputaient en même temps.

Le championnat d’Europe pour l’instant se déroule en simultané en Allemagne, Angleterre, France et Italie en raison d’une épreuve par an comme les 24 heures.

Ceux qui couraient le championnat d’Europe couraient le samedi de 17 heures à 23 heures et la vitesse était comptée. La même épreuve se tenait le dimanche entre 11 heures à 17 heures.et ne comptait que pour le championnat d’Europe.

Maintenant revenons à nos moutons, ( rire ) à nos bolides des 24 heures.

Les 24 heures c’est une course d’endurance entre les équipages et les voitures et la course est faite pour durer 24 heures. Ceux qui participaient automatiquement étaient classés dans le championnat d’Europe et donc on avait deux classements différents à l’arrivée.

( grand rire) Vous me suivez toujours ?

Oui c’est sûr ?

Alors on continue ! Comme l’espace européen du bief a construit la première voiture tandem d’Europe pouvant emmener des handicapés et qu’on a fait déjà trois courses bien classés pour des nouveaux et qu’on est sérieux et respectons les autres équipes en course, et bien cette année, que alors on était pas prêt par manque de pilotes car il fallait être 6 pour nous, la tandem, contre 4 personnes pour une place, et bien on nous a invités à faire de la figuration et servir de test pour nous pour un futur 24 heures.

Invité, EEB avait relevé le défi et est parti en nombre restreint, soit :1 pilote,moi en l’occurrence, plus 3 personnes de notre famille de l’EEB pour réparer la voiture ou aider sur le décor et autres installations. Nous somme partis de lisses dans l’Essonne et avons fait 230 km avec la voiture lissoise installée sur une remorque qu’on nous avait prêtée.

Arrivés sur place à 9 h 50 (car pour les officiels, il fallait arriver à 10 heures pour installer nos stands et pour coucher la nuit du samedi pour ceux qui le pouvaient. On a été rejoint par deux supporters : Vincent et Béa, un couple d’amis qui aime bien ce que nous faisons.

Donc, on était 6 et j’étais le seul pilote pour faire de la figuration mais dans mon esprit faire les 24 heures.

Non non ! ( rire) je suis pas fou, mais je voulais les faire et le championnat d’Europe aussi bien que j’étais sûr qu’on finirait dernier.

La lissoise pèse plus de 80 kilos par rapport à une voiture à 1 place qui ne dépasse pas les 27 kilos. Par conséquenet, on savait bien qu’on ne pourrait pas faire mieux que les autres et je peut vous dire que dessus on se crève !( grand rire).

L’installation faite, on a mangé sur place et l’après midi, jusqu'à 16 h, entraînement sur la piste avec des chronométrages de temps. J’ai roulé avec deux pilotes en alternance : Jean-Paul, constructeur de notre chassis, et Gilles, un ami que j’ai connu sur place. Tous deux cette année ne participaient pas aux 24 h, car eux étaient là pour l’organisation et ils ont décidé de nous aider avec la lissoise.

La lissoise a bien roulé, et à 16 h arrêt car la fédération prenait des photos et ensuite certains révisaient leur voiture avant de repartir en course. A 16 h 45 environ, un gros orage est arrivé soudainement et un déluge de pluie est tombé. Tout a été trempé et notre décor, comme d’autres, en a pris un bon coup. Finalement, le départ de la course a été repoussé à 17 h 30.

La chance a fait que, soit par gentillesses ou soit parce que ça faisait de la pub pour la fédération, et bien la lissoise avait le numéro 1. Donc, on s’est mis en tête sur la grille de départ où mon pilote là a été Jean-Paul.

Le départ a eu lieu et nous, sachant qu’on roulait moins que les autres, on s’est mis bien sur notre droite, ainsi ceux qui voulaient doubler pouvaient le faire sans risque.

A 18 h 10 environ, pris d’une crampes (sûrement parti trop vite et peut-être avec l’humidité) je dis à mon pilote de s’arrêter 5 minutes, vu qu’on avait le temps et on s’arrête.

Là, j’entend que la voiture va repartir et c’est Gilles qui prend les commandes et il embarque un ami italien.

A 18 h 25 l’ami italien qui courait dans une autre voiture descend et moi je reprend ma place. Il me remercie et me dit quelque chose en italien que je pige pas bien sur !

J’ai cru qu’il était content moi qu’on l’ait laissé se mettre à l’arrière de la tandem et voilà que Gilles et Alain repartent en course.

Le tour était de 960 mètres avec des lignes droites, virages donc un avec des gravillons mis là volontairement, deux faux plats dont un assez important et deux descentes (une légère et une autre plus en pente).

Au deuxième virage alors que tout allait bien et au moment où la voiture allemande allait nous doubler sachant qu’ils le pouvaient puisqu’on collait à droite pour les autres, et bien mon siège à l’arrière cassa net et les 4 soudures ont cédé brutalement et en tournant j’ai failli être projeté en dehors de la voiture si je n’avais pas réussi a me rattraper.

L‘allemande a eu le réflexe de nous éviter en serrant à gauche et on a fini le virage sans toucher et me perdre et la lissoise a freiné pendant que l’allemande accélérait. Ainsi, on a évité le choc.

On est rentré en douceur au stand et là, arrêt complet par sécurité pour les autres.

J’étais déçu car je pensais que la course était finie et Gilles m’annonce qu’il rentre chez lui et que le lendemain matin, il ressoudra le siège pour que je puisse finir l’épreuve.

Que ce soit lui ou bien des équipes ou même la fédération, ils ont tout fait pour nous trouver une solution pour repartir au plus vite, mais là, on ne pouvais pas se permettre du bricolage mais faire que ça résiste aux 24 h et au championnat qui demande beaucoup d’effort a la voiture.

On a garé la voiture laissant Gilles repartir chez lui avec le siège car, coup de chance, il habitait sur Tours et on a regardé les autres courir !( rire)

Entre 22 h 15 et 23 h 30 la fin de la première épreuve du championnat Europe et suite à l’orage, le courant a été coupé sur le circuit et les voitures ont reçu l’ordre de stopper pour éviter des accidents.

A la reprise les italiens venus pour gagner le championnat d’Europe ont tout fait pour finir premiers et ont embouti des voitures ou engueulé ceux qui ne roulaient pas assez vite ou se poussaient pas assez rapidement et je dois dire, vu toutes les réclamations qu’ils ont déposé contre la fédération européenne, je trouve pas ça sportif du tout et je suis pas le seul dans les équipes a penser cela.

La tente était derrière le stand et je n’ai pas dormi de la nuit et dimanche matin j’ai attendu mon siège.

A 12 h 30 Gilles arrivait. Avec lui et une fois monté sur la voiture et renforcée de fer plat on est repartis pour faire des essais de route et, quand on a vu que c’était bon, on s’est arrêté, mangé et à 14 h 10 environ, on a pris le départ sous les encouragements des autres équipes pour qui c’était un plaisir de nous voir reprendre la course après cette casse que personne ne pouvais pas réparer sur place.

On a décidé de rouler et aidé de Gilles et Jean-Paul à l’avant, moi à l’arrière. Jeannick, Vincent et Béatrice m’ont relayé un peu vers 15 h, afin que je puisse finir car on roulait assez vite et la fatigue se faisait sentir.

Il fallait absolument finir la course pour être classé aux 24 h et au championnat d’Europe et on a couru jusqu'à 16 h 50 où la fédération européenne des voitures à pédalier a décidé d’arrêter la course a 17 h, car derrière, la remise des prix était longue à faire ayant ses deux compétitions en même temps.

On nous a fait stopper et là, tour d’honneur à faire et je dois dire déplacer cette lissoise à 5 à l’heure a été l’enfer pour moi : je n’en pouvais plus ! Quand j’ai fini ce tour d’honneur et les organisateurs nous ont fait faire un deuxième tour et je me suis bien demandé sur le moment si je comprenais bien et je me demande toujours pourquoi !

On a fait ce tour où j’avais très mal aux genoux et une fois fait j’ai dit à Gilles de repartir pour un tour a grande vitesse !

Pour moi ça m’a permis de débloquer mes genoux qui me faisaient très mal et ainsi à la descente, j’ai pu marcher normalement.

Voilà une belle course de faite et comme on a fini de courir et bien on est donc classé !

Oui, à la dernière place, à la trente deuxième au 24 h et au championnat d’Europe ou même dernier on est content d’avoir fait de la figuration car du coup on est classé et pour nos sponsors c’est important : ça montre qu’on fait tout pour que la lissoise se fasse connaître et comme pas mal d’amis des courses plus la fevp soit la fédération européenne des voitures à pédalier demandent qu’on revienne l’année prochaine et bien on va tout faire pour !( rire)

Pour cela on a besoin d’argen,t alors si ça vous tente d’être notre sponsor, venez nous voir ou écrivez-moi à cette adresse :

leclairalain@wanadoo.fr

mais vous pouvez m’écrire pour nous soutenir ou devenir nos supporters en venant nous encourager en course car, croyez moi, ça fait du bien quand on roule !

Pour finir, notre bilan :

Voiture trop lourde mais là, on ne peut rien faire, manque de pilotes car il faudrait être 6 et être motivé.

A noter que, pour la fédération, il n’y a plus d’handicapé et que EEB a fait sa place car on est apprécié par tout le monde et qu’on nous attend avec plaisir sur cette course et d’autres.

Je tiens à remercier la famille de l’EEB qui m’aidé à faire ce projet et fait en sorte que je cours, merci a nos deux supporters Vincent et Béa, un immense merci aux deux pilotes Jean-Paul et Gilles qui ont mis la main à la pâte gentiment et merci à la fédération de nous avoir invités pour faire de la figuration mais qui nous ont considérés comme une équipe normale et où, à la fin, on a eu une coupe, une sacoche marquée participez aux 24 h et au championnat Europe , une enveloppe de participation de 50 euros et pour la rigolade 4 melons.

Merci à tous ceux qui nous ont aidés à courir, ou qui nous ont soutenus et on reviendra.

Maintenant, on remise la voiture qui, à part le siège cassé et réparé, n’a rien eu d’autres et je finis par dire un grand merci a toutes les équipes qui nous ont si bien accueillis et qui otn tout fait pour nous aider à repartir.

Voilà à EEB, on s’arrête pas là, mais chut, j’en dis pas plus pour le moment mais nous espérons que la voiture va rouler bientôt : mon petit bolide commence à me manquer.

Un pilote qui a envie de courir

Publicité
Publicité
7 juillet 2006

Alain le pilote

Etre pilote de la lissoise c’est beaucoup de travail sur soi a faire.

Début 70, j’avais fait du karting et quand j’ai décidé de monter dans  ce petit bolide, la lissoise, la voiture tandem, j’ai dû tout d’abord m’entraîner. Et oui, notre lissoise n’a pas de moteur et on est obligé de pédaler, c’est le but des courses !( grand rire )

Alors n’ayant plus fait de vélo pendant plus de  25 ans, n’étant pas sportif et bien j’ai dû me remettre au vélo d’appartement pour pouvoir monter dans cette voiture qui m’attirait !

Je crois que la lissoise ou moi ou tous les deux on a eu le coup de foudre et on s’est plu tout de suite.

Le jour J quand je suis parti  faire les premiers essais dessus avec notre ami Jean Paul qui avait construit le châssis et mis en place la mécanique, j’ai vu qu’elle était faite pour nous cette voiture tandem et on l’a prise en main tout de suite.

Vous pouvez pas vous imaginez comme je me sens bien à bord à l’arrière. Bien sûr, j’ai un voyant devant, femme ou homme, mais moi à l’arrière, ne voyant pas clair, je suis comme tout le monde. Quel plaisir de démarrer même si c’est dur à faire rouler notre bolide.

Etant la première voiture à pédalier d’Europe à tandem, on a du faire solide pour notre sécurité et les amis des autres équipages, ce qui fait que la voiture seule dépasse les 80 kilos pendant qu’une voiture à une place pèse de 21 a 29 kilos. Mais nous, on est deux à rouler au lieu d’une personne, ce qui fait qu’on se crève plus vite que les autres équipages.

Toutefois,  malgré ce handicap, on obtient des bonnes places et pour nous, pilotes, on s’éclate. Mettez-vous à ma place, vous qui êtes dans des fauteuils confortable !( rire )

On démarre, accélère et ça fait drôle, mais dès le premier virage et bien là on s’amuse !

On tourne et tourne en suant, et on est fatigué, on a soif ou sur certaines courses il pleut, mais nous, dans la voiture, on y prend du plaisir et pour rien au monde je laisserais ma place !

Moi à 15 centimètres de la piste sans amortisseur, je vis avec la voiture qui vibre de partout et là, je me retrouve à l’époque de mon karting.

Faire une course de 3 h, c’est génial même si on  arrive très fatiguer mais bof ! c’est de la bricole !

On détermine le nombre de courses par rapports aux finances de l’association, mais une fois la voiture rentrée pour l’hivernage moi j’ai un manque. J’ai attrapé le virus des courses, et être pilote c’est super !

La lissoise pour moi, c’est une très grande passion et c’est pas prêt de me quitter. Bien sûr en pilote, à Orgère, je me suis blessé mais c’est ça être pilote : on est kamikaze et on assume les cascades. A l’EEB, la famille est comme cela et les pilotes aiment courir !

Votre pilote Alain

6 juillet 2006

Jean le pilote

Un jour, alors que je commençais sérieusement à m’ennuyer dans mon petit F3 de la région parisienne, j’aperçus sur un forum un  message d’un dénommé Alain.

Ce message, était une présentation d’une petite voiture à pédales qui avait besoin de pilotes voyants et non voyants.

Je compris à travers de ce message, un enthousiasme et une grande passion de la part de son éditeur Alain.

Il ne me fallut pas longtemps pour me dire : « voilà la solution pour sortir de mon ennui et de mes petites habitudes de non-voyant. »

Mon premier contact téléphonique avec Alain fut très sympathique. J’ai trouvé en lui quelqu’un de passionné, motivé, déterminé et chaleureux.

Nous prîmes un premier rendez-vous pour essayer ce petit bolide, et là, à ma grande surprise, je fit la connaissance de toute une équipe dynamique et super sympa !

Ma décision est prise. Je me lance dans l’aventure !!!

Après ma première course à Orgères en Bausses, , je me rendis compte que la passion me gagnait. Alors, Alain et toute l’équipe, ils vous faudra faire avec moi !!!

Passion,enthousiasme, générosité, fraternité, chaleureux et j’en oublie, voici les qualités d’Alain et de toute l’équipe dont il a su s’entourer !

Alors je vous dit à tous un grand merci de m’avoir accueilli avec autant de sincérité dans votre délire.

Votre dévoué pilote

Jean

4 juillet 2006

Dur, dur !

Ah !, que c’est dur d’être pilote !

Je crois que quand j’ai commencé ma première course, le  4 juin 2005, je ne m’attendais pas a cela !

Bien, roulez petit bolide, qu’on disait a l’espace européen du bief, et on a fait trois courses mais on lui en voulait a Alain ( rire)

Le 3 juin 2006 course de lisses et quelle chance on démarre en dernier car, au tirage au sort, on a eu cette place laissant les fous partir devant au risque que, au premier virage, il y ait des accrochages et nous on suit.

Les tours passent et il était prévu que je finisse les 5 dernieres minutes de la course car on se remplaçait par équipe de deux pilotes et la fatigue des 3 h de piste fait que, en fin de compte, je devait faire les 15 dernières minutes…

Je monte dans la voiture à l’arrière et le siège bouge. N’ayant pas de temps à perdre, je dis au pilote devant moi « go » et on s’en va en accélérant.

Le premier virage arrive à angle droit à 45 degrés et là en plein virage la surprise : le siège de la voiture était cassé, dessoudé de ses 4 fixations au rail coulissant et j’ai du pousser le siège à fond, être pratiquement couché et me tenir aux deux poignées de la voiture afin de pédaler et tenir le siège.

Ma trouille : partir avec le siège dans l’épingle des deux virages car plus rien ne tenait.

Je vous jure, quel sport : tenir un siège en pédalant et quel souvenir !

La course arrêtée, on a fait le tour d’honneur avec deux enfants : un à l’avant et l’autre à l’arrière avec moi, et là, plus rien bougeait on était en surcharge.

En 3 heures, 51 km de parcouru et on m’avait pas dit de jouer les cascadeurs.

Bon, alors je suis devenu un cascadeur et je pense que ce n’est pas fini.

4 juillet 2006

Notre mascotte

la_mascotte

Deux grands yeux ronds attentifs, une truffe noire, un pelage gris soyeux et une longue queue rayée : c’est notre mascotte, le maki catta, un lémurien diurne de Madagascar. Chez ces petits primates végétariens vivant en groupe, la femelle est dominante. Maki aime s’exposer longuement au soleil. Immobile, on dirait qu’il prie, peut-être pour la survie de son espèce, mise en danger par l’homme qui détruit son habitat naturel.

Cet animal me plaisant, il fut vite adopté par la famille de l’espace européen comme mascotte et depuis l’ouverture de notre association elle nous porte chance et est devenu notre logo.

Publicité
Publicité
4 juillet 2006

Remerciements

Je tiens ici à remercier du fond du cœur toutes les personnes qui, de près ou de loin, font vivre l’espace européen du bief dans nos différentes activité.

Oui, merci à la fabuleuse famille de l’EEB qui, depuis le premier janvier 2004, m’aide a redonner le sourire aux personnes qui l’ont perdu et permet ainsi de nous faire connaître à travers l’Europe, et qui a su avec moi ouvrir la porte à un sport qui, jusqu'à maintenant, était réservé uniquement aux valides.

On a commencé avec mes livres que j’écris depuis fin 95 sur la fondation bief et donc en 2004, en ouvrant, l’association est devenu les aventures de l’espace européen du bief. Puis en même temps, faire la tournée des classe des écoles de la ville de lisses pour parler du handicap, apporter tout mon matériel parlant et répondre avec franchise à toute les questions sur le handicap que les enfants se posent.

Pour la rentrée scolaire 2005/2006 eh bien on a été invité dans 10 classes, et comme ça plait à tout le monde, on va continuer avec plaisir.

La voiture à pédalier tandem, la première voiture d’Europe à deux places, continue sa route avec tout le monde et à l’EEB, on est fier d’avoir permis à tout les handicapés d’Europe de pouvoir courir s’ils le désirent, soit en rentrant dans une équipe ou mème de construire leur propre voiture en se basant sur les plans déposés à la fédération.

Merci à la famille de l’EEB, merci à la FEVP (la Fédération Européenne des Voitures à Pédalier) d’avoir accepté notre demande pour courir et avoir fait modifier le règlement européen pour nous.

Merci à Jean Paul qui nous a construit le châssis et la mécanique, ce qui n’était pas évident : étant donné qu’il s’agissait d’un prototype, personne ne savait vraiment où on mettait les pieds.

Merci à notre club aAtol28 dans l’Eure qui, comme la FEVP, nous a accueillis les bras ouverts et nous aide avec gentillesse.

Merci à tous nos partenaires financiers qui nous ont aidés dans cette aventure et sans qui on n’aurait pas pu aller aussi vite ; merci à Fabrice pour notre logo et aux enfants du collège qui ont planché dessus pour nous donné un logo qui plaise.

Merci à toute les personnes qui ont aidé à nous faire connaître et qui continuent. A mes yeux on fait partie de la même famille.

L’EEB est crédible car on est sérieux et on avance à notre manière mais on est toujours là et sur la piste…

Merci à vous tous du fond du cœur pour tout ce que vous faite pour nous aider et merci à mon amie Rose pour l’aide apportée pour m’ouvrir ce blog.

Vous êtes à l’EEB chez vous et j’espère que tout ceci vous plait. Participez avec nous à cette fabuleuse aventure de la voiture tandem qui, maintenant, est devenue une voiture tandem où tout le monde peut monter et où on ne parle plus d’handicapés mais de pilote.

En plus de ce blog nous avons deux forums. Si vous désirez venir, vous êtes les bienvenus.

Le-bief-alainleclair-abonnement@yahoogroupes.fr

Là on parle de l’ensemble de nos activités d’association, mais on s’aide en tout, s’éclate et on est culturel et c’est la vie de l’association avec des amis du net.

Ensuite :

Lissoise est le forum exclusif de la voiture tandem et on ne parle que d’elle dessus et si on s’éclate comme c’est le cas c’est avec elle et le monde des courses comptant pour le championnat de France et l’adresse pour s’inscrire est :

Lissoise-abonnement@yahoogroupes.fr

Venez on vous attend

Alain Leclair président de l’EEB pour la partie officiel mais un ami avant tout

2 juillet 2006

Première course 2005

La course de lisses :

Lisses quartier du Long Rayage, 4 juin 2005, 14h30

C'est la première course de la Lissoise, première voiture à pédalier tandem en Europe ayant un pilote non-voyant. Toute l'équipe de l'EEB est morte de trac mais motivée à l'extrême. Le soleil adresse des clins d'oeil complices au maki catta du Bief, rigolard sur le capot de la voiture qui se classera 16ème sur 24 après 3 heures de course.

En ce 4 juin, Marc, l'Ange, a mis sa limousine à la disposition de l'équipe de l'Espace Européen du  Bief.

Des élèves de l'école primaire Mistral posent autour de la Lissoise. L'équipe de l'EEB s'entretient avec les organisateurs de la course. On voit sur le flanc droit de la Lissoise le logo de Carrefour Solidarité, un des sponsors. Alain et Jean-Marc, les deux pilotes non-voyants, et, derrière, Yvon, président de la FEVP, et Jannick, mécanicien de l'EEB.Danièle Vervant, marraine de l'EEB, est venue encourager les pilotes (ici, Samuel et Alain). Michel et Jean-Marc Manuel Valls, député de l'Essonne, et  Francis Chouat (à droite sur la photo), conseiller général, ont soutenu le projet et sont venus encourager les pilotes de l'EEB.

Le président du Lions club d'Evry  explique pourquoi la zone 24 du Lions club a décidé de devenir partenaire de l'EEB.La Lissoise s'est mesurée à des adversaires redoutables.mais le pari de l'EEB est gagné. Le pilote de la Lissoise se retourne : derrière lui une nouvelle porte vient de s'ouvrir.

2 juillet 2006

Deuxième course 2006

orgeres1

Course d'Orgéres en Beauce

Elles poussent comme des champignons sur la plaine de Beauce, et notamment autour d’Orgères en Beauce. Signe d’un village dans le vent ! et il y en avait du vent ce dimanche; mais pas une goutte d’eau n’est venue perturber les 20 voitures qui étaient au départ de la course.

Encore beaucoup de jeunes pilotes sur les voitures, c’est super; des nouvelles vapes, avec la présence de la Baleine de Domont et de Pocahontas et Nemo d’Olivet, des nouveaux venus que l’on espère retrouver sur les prochaines courses. Une première sortie : la voiture biplace de Lisses, avec Alain Leclair chef de file de la Lissoise complètement accroc à la voiture à pédales.  et qui a fini 16 sur 20 et le retour d’Alexandra sur Rantanplan, qui donne toujours autant de la voix, idéal pour l’ambiance. Une nouvelle voiture qui n’a pas pu être terminée à temps, les Sales Gosses ont promis d’être fin prêts pour Thivars.

Une fête de village avec beaucoup d’animations tout au long de l’après midi, 2 cars podium, des démonstrations de sport de combat, des danses, des majorettes, des expositions, un bric à brac, des manèges, et j’en oublie, de quoi occuper un nombreux public tout au long de la journée, une belle réussite pour ce cru 2006 qui avait débuté la veille avec Patrick Topaloff.

Les Vapes ont été à la hauteur, en offrant une belle course, avec presque 2 vainqueurs…. Zébulon et le Dauphin finissent avec le même nombre de points, c’est l’esthétique à un point prêt, qui donnera le bouquet à Alexandre et Jean Paul. Michèle sur Coccinella empochera le classement look par effet de non cumul, et les pédaleurs de Voves celui de la vitesse avec le Dauphin. Une belle journée qui aurait pu être ternie par l’accident de Flash Over qui a fait un tout droit dans le stand de la Grenouille, une belle frayeur pour Sandrine, incident sans gravité, mais qui rappelle que l’on doit rester concentré en permanence pour éviter tous dommages corporels.

Mais tout est bien qui finit bien, une belle course un bon esprit festif, toutes les raisons de se retrouver en 2007 sur ce circuit d’Orgères qui devient au fil du temps un classique de la voitures à pédales.

2 juillet 2006

Course de Lisses 2006

lisses

La 10 ème Déjà 10 ans, que l’on retrouve avec toujours autant de plaisir ce circuit Lissois ; même si les 2 premières années nous étions sur un autre anneau de la ville. Il est sympa ce circuit de l’Essone, très ombragé, c’est la campagne en pleine ville. Bien qu’au fil des années les racines des arbres rendent le revêtement un peu chaotique, il y a un vrai plaisir à piloter sur cette épreuve « parisienne ». Une course animée ponctuée par de nombreux incidents, tout d’abord la Godasse qui casse dès le premier tour, puis Peter Pan qui mange un ballon sur le circuit et qui casse sa direction ; et la plus grosse tuile pour Milou qui sera obligé de finir à pied pendant plus d’une heure. Je ne citerai pas tous les sauts de chaînes, les crevaisons, les petits incidents mécaniques, mais les mécanos ont eu du boulot ! Heureusement ils avaient pris des forces à l’apéro du midi offert par Jean Paul. La voiture tandem sur ses terres a fait un tabac avec de nombreux supporters tout autour du circuit, Alain Leclair était ravi, ses copilotes également, et nous aussi, le bonheur ça se partage ! Petite inquiétude pour Alain Lucas sur la boîte à sardines, une douleur intercostale, le palpitant qui s’affole, direction l’hôpital pour une vérification du « moteur » ; à 19 heures tout était rentré dans l’ordre, petite frayeur quand même. Une première, Michèle sur Coccinella n’a pas terminé sur la plus haute marche du classement féminin, c’est sa copine Marie Pierre sur Super Bowl qui lui passe juste devant. A la vitesse, un beau chassé croisé tout au long de l’après midi entre la Godasse et Zébulon. Zébulon l’emporte sur la ligne d’arrivée malgré un tour supplémentaire : Arlette Ristors la présidente de l’ARL obligée de régler un problème sur le circuit arrivera juste trop tard pour baisser le drapeau à damiers sur le dernier tour de Jean Paul, nos 23 concurrents feront un tour supplémentaire !Dur dur ! Et comme à Orgères, les 2 premiers finiront avec le même nombre de points, c’est encore l’esthétique qui donnera le combiné à la Godasse. Par effet de non cumul les toréadors (3ème) prendront la coupe look. Indianapolis aura la surprise de voir une petite américaine habitante de la grande ville outre atlantique supporter leur voiture, le monde est petit !Après s’être donné rendez vous dans 10 ans, même jour même heure comme dit le chanteur, nos 23 voitures se sont quittées satisfaites d’avoir passé un très bon après midi sur cette course de Lisses où il n’y a même plus besoin de faire de publicité pour remplir la grille de départ. Il est déjà loin le temps où l’on devait forcer la main des clubs pour honorer le contrat. Bravo donc à toute l’équipe d’Arlette Ristors qui a su persévérer pour imposer cette course du premier samedi de Juin.

29 juin 2006

Présentation

Déclic   

Depuis que je fais partie de l’association de loisirs qui organise tous les ans sur la ville de Lisses une course de voiture à pédales pour adultes, je rêve de courir dans une de ces voitures, au lieu de surveiller la course pour éviter que le public ne se fasse renverser.

Ne voyant pas clair, je ne pouvais pas prendre le volant de ces petits bolides qui m’attiraient, me rappelant cette période de ma jeunesse où je faisais du karting.

Plaisant, croyez-moi, d'être pratiquement sur le plancher des vaches, pardon, sur la route, de sentir les vibrations de la route, de prendre les virages à fond… Je n’ai jamais oublié ces sensations.

C'était vers l'année 70, j’étais dans un internat et on pouvait pratiquer cette activité le soir. J’y repensais en regardant passer ces voitures sans moteur.

En juin 2004, le Bief, officieux à l'époque et devenu maintenant une association, l’Espace Européen du Bief, sponsorise une voiture à pédalier, la Marsupilami, dans une course à Lisses comptant pour le championnat de France. Là, par hasard, je tombe sur Yvon, le président de la FEVP (Fédération Européenne de Voitures à Pédalier). C’était le destin qui nous faisait nous croiser sur cette piste de Lisses.

On se met à discuter de la course, il me demande ce que c'est que le Bief et je lui explique. Et là, un moment très fort s'est passé entre Yvon, l'ambassadrice du Bief qui me guidait parmi les stands, et moi-même. Nous avons été parcourus en même temps de la même idée folle qui, pour ce qui me concerne, m’a sauté à la figure, et je me rappelle encore ce moment où je me demandais si je rêvais ou pas, car je me suis retrouvé dans du coton et j’ai tout de suite compris que mon rêve de courir en voiture à pédales pour adulte se réalisait ce jour-là.

Le président m’a fait monter dans sa voiture, et là, j'ai dit : « Ok, je cours ! ». J'ai retrouvé ce plaisir du karting rien qu’en étant à l'arrêt dans cette voiture, et j'ai dit : « Banco ! On se lance dans l'aventure ! Alain leclair venait de prendre le virus des courses…

Mais là il y avait un gros obstacle : toutes les voitures sont à une place et rien n'était prévu dans le règlement européen de la FEVP pour faire courir des handicapés. Vu ma détermination, le président m’a fait venir avec l'ambassadrice, la consul et le technicien de l'EEB au conseil d'administration annuel de la FEVP. Là, on a expliqué tout mon projet pour cette voiture à deux places qui me permettrait de courir. Toute la salle, soit plus de 300 personnes, a été emballée par cette idée, et, prenant au sérieux Alain et toute l'équipe de l’EEB, a donné son accord à 100% pour que la « Lissoise », voiture que j'ai inventée dans mes livres, sorte du papier et soit construite en voiture a pédalier à deux places. Ce sera la première voiture d’Europe pour handicapés ; elle sera pilotée par un valide et un handicapé. Cette formule permettra aux handicapés de participer aux courses dans les mêmes conditions que les autres pilotes.

La FEVP et les autres amis qui participent aux courses ont adopté cette idée de la voiture à deux places et m’ont accepté en amis, sans faire de différence. Si nous parvenons à trouver des fonds pour construire la Lissoise, nous pourrons courir ensemble. Quel beau cadeau pour moi, pour l’EEB, et pour le sponsor qui nous aidera !

Si la voiture court, la FEVP nous aidera pour la sécurité. Si tout va bien, des accords seront passés, et des équipages de voitures monoplaces et biplaces courront ensemble en s'éclatant sur la piste. Il y aura un classement unique pour ces différents équipages. Voilà une belle fédération, qui a su comprendre le projet d'un handicapé et qui lui ouvre toute ses portes.

Svp, aidez-moi à gagner ce défi qui est le slogan du Bief :

Le Bief, un défi pour tous !

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité