Les 24 h doublé du championnat Europe des voitures à pédalier.
Les 24 h doublé du championnat Europe des voitures à pédalier.
Le 19 août 2006 avait lieu à Saint-Etienne-de-chigny un village non loin de Tours dans l’Indre-et-Loire les 24 heures des voitures a pédalier.
Cette année, en plus des 24 h, tombait en même temps l’épreuve du championnat d’Europe et finalement deux courses se disputaient en même temps.
Le championnat d’Europe pour l’instant se déroule en simultané en Allemagne, Angleterre, France et Italie en raison d’une épreuve par an comme les 24 heures.
Ceux qui couraient le championnat d’Europe couraient le samedi de 17 heures à 23 heures et la vitesse était comptée. La même épreuve se tenait le dimanche entre 11 heures à 17 heures.et ne comptait que pour le championnat d’Europe.
Maintenant revenons à nos moutons, ( rire ) à nos bolides des 24 heures.
Les 24 heures c’est une course d’endurance entre les équipages et les voitures et la course est faite pour durer 24 heures. Ceux qui participaient automatiquement étaient classés dans le championnat d’Europe et donc on avait deux classements différents à l’arrivée.
( grand rire) Vous me suivez toujours ?
Oui c’est sûr ?
Alors on continue ! Comme l’espace européen du bief a construit la première voiture tandem d’Europe pouvant emmener des handicapés et qu’on a fait déjà trois courses bien classés pour des nouveaux et qu’on est sérieux et respectons les autres équipes en course, et bien cette année, que alors on était pas prêt par manque de pilotes car il fallait être 6 pour nous, la tandem, contre 4 personnes pour une place, et bien on nous a invités à faire de la figuration et servir de test pour nous pour un futur 24 heures.
Invité, EEB avait relevé le défi et est parti en nombre restreint, soit :1 pilote,moi en l’occurrence, plus 3 personnes de notre famille de l’EEB pour réparer la voiture ou aider sur le décor et autres installations. Nous somme partis de lisses dans l’Essonne et avons fait 230 km avec la voiture lissoise installée sur une remorque qu’on nous avait prêtée.
Arrivés sur place à 9 h 50 (car pour les officiels, il fallait arriver à 10 heures pour installer nos stands et pour coucher la nuit du samedi pour ceux qui le pouvaient. On a été rejoint par deux supporters : Vincent et Béa, un couple d’amis qui aime bien ce que nous faisons.
Donc, on était 6 et j’étais le seul pilote pour faire de la figuration mais dans mon esprit faire les 24 heures.
Non non ! ( rire) je suis pas fou, mais je voulais les faire et le championnat d’Europe aussi bien que j’étais sûr qu’on finirait dernier.
La lissoise pèse plus de 80 kilos par rapport à une voiture à 1 place qui ne dépasse pas les 27 kilos. Par conséquenet, on savait bien qu’on ne pourrait pas faire mieux que les autres et je peut vous dire que dessus on se crève !( grand rire).
L’installation faite, on a mangé sur place et l’après midi, jusqu'à 16 h, entraînement sur la piste avec des chronométrages de temps. J’ai roulé avec deux pilotes en alternance : Jean-Paul, constructeur de notre chassis, et Gilles, un ami que j’ai connu sur place. Tous deux cette année ne participaient pas aux 24 h, car eux étaient là pour l’organisation et ils ont décidé de nous aider avec la lissoise.
La lissoise a bien roulé, et à 16 h arrêt car la fédération prenait des photos et ensuite certains révisaient leur voiture avant de repartir en course. A 16 h 45 environ, un gros orage est arrivé soudainement et un déluge de pluie est tombé. Tout a été trempé et notre décor, comme d’autres, en a pris un bon coup. Finalement, le départ de la course a été repoussé à 17 h 30.
La chance a fait que, soit par gentillesses ou soit parce que ça faisait de la pub pour la fédération, et bien la lissoise avait le numéro 1. Donc, on s’est mis en tête sur la grille de départ où mon pilote là a été Jean-Paul.
Le départ a eu lieu et nous, sachant qu’on roulait moins que les autres, on s’est mis bien sur notre droite, ainsi ceux qui voulaient doubler pouvaient le faire sans risque.
A 18 h 10 environ, pris d’une crampes (sûrement parti trop vite et peut-être avec l’humidité) je dis à mon pilote de s’arrêter 5 minutes, vu qu’on avait le temps et on s’arrête.
Là, j’entend que la voiture va repartir et c’est Gilles qui prend les commandes et il embarque un ami italien.
A 18 h 25 l’ami italien qui courait dans une autre voiture descend et moi je reprend ma place. Il me remercie et me dit quelque chose en italien que je pige pas bien sur !
J’ai cru qu’il était content moi qu’on l’ait laissé se mettre à l’arrière de la tandem et voilà que Gilles et Alain repartent en course.
Le tour était de 960 mètres avec des lignes droites, virages donc un avec des gravillons mis là volontairement, deux faux plats dont un assez important et deux descentes (une légère et une autre plus en pente).
Au deuxième virage alors que tout allait bien et au moment où la voiture allemande allait nous doubler sachant qu’ils le pouvaient puisqu’on collait à droite pour les autres, et bien mon siège à l’arrière cassa net et les 4 soudures ont cédé brutalement et en tournant j’ai failli être projeté en dehors de la voiture si je n’avais pas réussi a me rattraper.
L‘allemande a eu le réflexe de nous éviter en serrant à gauche et on a fini le virage sans toucher et me perdre et la lissoise a freiné pendant que l’allemande accélérait. Ainsi, on a évité le choc.
On est rentré en douceur au stand et là, arrêt complet par sécurité pour les autres.
J’étais déçu car je pensais que la course était finie et Gilles m’annonce qu’il rentre chez lui et que le lendemain matin, il ressoudra le siège pour que je puisse finir l’épreuve.
Que ce soit lui ou bien des équipes ou même la fédération, ils ont tout fait pour nous trouver une solution pour repartir au plus vite, mais là, on ne pouvais pas se permettre du bricolage mais faire que ça résiste aux 24 h et au championnat qui demande beaucoup d’effort a la voiture.
On a garé la voiture laissant Gilles repartir chez lui avec le siège car, coup de chance, il habitait sur Tours et on a regardé les autres courir !( rire)
Entre 22 h 15 et 23 h 30 la fin de la première épreuve du championnat Europe et suite à l’orage, le courant a été coupé sur le circuit et les voitures ont reçu l’ordre de stopper pour éviter des accidents.
A la reprise les italiens venus pour gagner le championnat d’Europe ont tout fait pour finir premiers et ont embouti des voitures ou engueulé ceux qui ne roulaient pas assez vite ou se poussaient pas assez rapidement et je dois dire, vu toutes les réclamations qu’ils ont déposé contre la fédération européenne, je trouve pas ça sportif du tout et je suis pas le seul dans les équipes a penser cela.
La tente était derrière le stand et je n’ai pas dormi de la nuit et dimanche matin j’ai attendu mon siège.
A 12 h 30 Gilles arrivait. Avec lui et une fois monté sur la voiture et renforcée de fer plat on est repartis pour faire des essais de route et, quand on a vu que c’était bon, on s’est arrêté, mangé et à 14 h 10 environ, on a pris le départ sous les encouragements des autres équipes pour qui c’était un plaisir de nous voir reprendre la course après cette casse que personne ne pouvais pas réparer sur place.
On a décidé de rouler et aidé de Gilles et Jean-Paul à l’avant, moi à l’arrière. Jeannick, Vincent et Béatrice m’ont relayé un peu vers 15 h, afin que je puisse finir car on roulait assez vite et la fatigue se faisait sentir.
Il fallait absolument finir la course pour être classé aux 24 h et au championnat d’Europe et on a couru jusqu'à 16 h 50 où la fédération européenne des voitures à pédalier a décidé d’arrêter la course a 17 h, car derrière, la remise des prix était longue à faire ayant ses deux compétitions en même temps.
On nous a fait stopper et là, tour d’honneur à faire et je dois dire déplacer cette lissoise à 5 à l’heure a été l’enfer pour moi : je n’en pouvais plus ! Quand j’ai fini ce tour d’honneur et les organisateurs nous ont fait faire un deuxième tour et je me suis bien demandé sur le moment si je comprenais bien et je me demande toujours pourquoi !
On a fait ce tour où j’avais très mal aux genoux et une fois fait j’ai dit à Gilles de repartir pour un tour a grande vitesse !
Pour moi ça m’a permis de débloquer mes genoux qui me faisaient très mal et ainsi à la descente, j’ai pu marcher normalement.
Voilà une belle course de faite et comme on a fini de courir et bien on est donc classé !
Oui, à la dernière place, à la trente deuxième au 24 h et au championnat d’Europe ou même dernier on est content d’avoir fait de la figuration car du coup on est classé et pour nos sponsors c’est important : ça montre qu’on fait tout pour que la lissoise se fasse connaître et comme pas mal d’amis des courses plus la fevp soit la fédération européenne des voitures à pédalier demandent qu’on revienne l’année prochaine et bien on va tout faire pour !( rire)
Pour cela on a besoin d’argen,t alors si ça vous tente d’être notre sponsor, venez nous voir ou écrivez-moi à cette adresse :
mais vous pouvez m’écrire pour nous soutenir ou devenir nos supporters en venant nous encourager en course car, croyez moi, ça fait du bien quand on roule !
Pour finir, notre bilan :
Voiture trop lourde mais là, on ne peut rien faire, manque de pilotes car il faudrait être 6 et être motivé.
A noter que, pour la fédération, il n’y a plus d’handicapé et que EEB a fait sa place car on est apprécié par tout le monde et qu’on nous attend avec plaisir sur cette course et d’autres.
Je tiens à remercier la famille de l’EEB qui m’aidé à faire ce projet et fait en sorte que je cours, merci a nos deux supporters Vincent et Béa, un immense merci aux deux pilotes Jean-Paul et Gilles qui ont mis la main à la pâte gentiment et merci à la fédération de nous avoir invités pour faire de la figuration mais qui nous ont considérés comme une équipe normale et où, à la fin, on a eu une coupe, une sacoche marquée participez aux 24 h et au championnat Europe , une enveloppe de participation de 50 euros et pour la rigolade 4 melons.
Merci à tous ceux qui nous ont aidés à courir, ou qui nous ont soutenus et on reviendra.
Maintenant, on remise la voiture qui, à part le siège cassé et réparé, n’a rien eu d’autres et je finis par dire un grand merci a toutes les équipes qui nous ont si bien accueillis et qui otn tout fait pour nous aider à repartir.
Voilà à EEB, on s’arrête pas là, mais chut, j’en dis pas plus pour le moment mais nous espérons que la voiture va rouler bientôt : mon petit bolide commence à me manquer.
Un pilote qui a envie de courir